Au C.A.S Dauphine, 2 rue des tulipes 45100 Orléans, de 10h à 12h avec Olivier Anselme et Fatimata Démé

Modalités pratiques « Les Muses du Clavier »

MUS’E fait Écho aux Muses de l’Antiquité. « Inspiratrices des Dieux et des Hommes », elles les guidaient avec légèreté et élégance, dans les Arts et la Science, de la Parole, de la Voix et de la Musique… Elles représentent l’essence des actions de MUS’E, articulant : Plaisir, Découverte, Thérapie, Inspirations et Expressions ArtistiquesLes Muses du clavier improvisent

MUS’E désire que ce nouvel atelier « Les Muses du Clavier » s’articule avec ceux proposés concomitamment dans le même lieu : le « Chantier Muse », atelier d’improvisation vocale et de percussions animé par Fatimata Démé Koulibaly et les deux ateliers de « Bien être Vocal » animés par Isabelle Marié-Bailly.

L’art de l’Improvisation

Pour la majorité des personnes, l’improvisation s’inscrit dans le temps d’un apprentissage, sous entendant une durée variable pour chacun.

Or qu’est ce que l’improvisation sinon la faculté de pouvoir exprimer un sentiment ou une émotion résidant dans l’instant. Car il s’agit bien de cela :  l’instant qui est toujours « maintenant » ! L’improvisation nous déconnecte du mental qui lui se situe dans le temps passé ou futur, donc dans l’illusion d’une réalité obsolète.

Car quand bien même nous pensons au passé ou au futur, nous le faisons à partir de maintenant. L’improvisation est une porte ouverte vers la seule réalité de notre vie ; l’instant présenté et non l’instant présent qui sous entend l’existence d’un temps passé ou futur.

L’enfant n’attend pas de savoir verbaliser afin d’exprimer son contentement, sa peur, sa faim, son désir de tendresse… Celui-ci improvise constamment, et progressivement perdra cette faculté en avançant dans l’âge, pour se retrouver à l’âge adulte en disant : je ne sais pas improviser.

La réalité est que quand le mental se tait, l’improvisation emplit l’espace. La musique n’est qu’un prétexte et sert en ce sens de miroir reflétant notre véritable nature !

Ce n’est plus voir le monde tel qu’il est, mais c’est comprendre que le monde est tel que je le vois !

Alors bien sûr, plus nous avons de vocabulaire, plus l’improvisation sera dense et riche, entre le discours d’un enfant de 4 ans et celui d’un académicien, il y a certes une différence, mais il n’y en a pas dans l’intention du message exprimé.

Olivier Anselme, Octobre 2015

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