Vidéo de l’intervention d’Isabelle Marié-Bailly lors de la Conférence prévention intitulée « Moment bienfaisant autour de la vocalité » organisée par la MGEN mardi 2 juin 2025 à l’IFPM d’Orléans.
Médecin phoniatre au CHU d’Orléans, directrice de formation de l’association MUS’E, formatrice MGEN de prévention vocale auprès des enseignants de toute la région Centre, elle nous invite à découvrir L’ART de PARLER en ACCORDAGE RELATIONNEL : Ecoute, corps et psyché.
Les oiseaux nous apportent du bien-être en nous connectant à la nature. Leur chant et leur présence favorisent la relaxation, réduisent le stress et améliorent notre humeur. Comment mieux les écouter et les comprendre ?
Une actualité anxiogène, un monde qui semble de plus en plus indéchiffrable, sans phare ni boussole… Un monde devenu de plus en plus déprimant… Des difficultés personnelles, existentielles… Et si l’un des remèdes à tous ces maux passaient par les oiseaux ? Les observer, écouter leur chant, se sentir pleinement présent au monde grâce à eux. De plus en plus d’études scientifiques démontrent les effets bénéfiques sur notre santé et notre bien-être. Alors comment les voir et les écouter vraiment ?
Des bienfaits scientifiquement prouvés pour notre santé mentale
Les études scientifiques, principalement anglo-saxonnes, confirment les effets positifs des oiseaux sur notre bien-être. Selon l’université du Michigan, les régions à forte biodiversité connaissent moins de troubles de l’humeur. « Vingt minutes dehors, dans un bain de nature, va faire tomber de façon significative votre cortisol », explique Philippe Jacques Dubois qui précise : »Au bout de 5 à 7 minutes d’écoute du chant d’oiseaux, toutes nos pensées irrationnelles, notre stress, vont diminuer pour une période qui peut aller jusqu’à huit heures. » souligne Pour Elise Rousseau la « meilleure façon de lutter contre l’éco-anxiété, c’est de me replonger dans la nature, d’être dans le temps présent, d’être dans l’observation des animaux, des oiseaux. »
… et nous permet de trouver notre voie, en étant acteur de notre santé !
Lors de l’émission radio de France Bleue Orléans du 28 mars 2024, Isabelle Marié-Bailly, médecin phoniatre au CHU d’Orléans et musicothérapeute au sein de MUS’E, évoquait l’importance d’écouter ce que dit la voix quand elle défaille.
A son invitation, Patrick témoignait de son parcours thérapeutique de patient ayant souffert de cris incontrôlés l’ayant fait perdre son métier, et comment la musique et la voix par le chant lui ont permis de libérer ses émotions et de trouver sa voie.
Prochaine émission : jeudi 19 septembre sur France Bleue
Dans l’émission matinale de Patrick Hernandez, nous évoquerons nos projets communs au sein de MUS’E, notamment les ateliers à médiations sonores, mais aussi des évènements en partenariat avec des associations de santé et auquel Patrick participera en tant que patient ressource :
Mis en place pendant les périodes de confinement, les ateliers à distance sont de plus en plus plébiscités en permettant à chacun, là ou il est, de bénéficier d’un moment privilégié d’écoute et de partage ; cette modalité est particulièrement adaptée aux personnes isolées, à mobilité réduite ou ayant des difficultés à se déplacer de manière transitoire, ou tout simplement en vacances.
ECOUTEZ les séances collectives à distance depuis mars 2020
Dans le cadre de l’accompagnement de l’équipe Acouphènes, l’association MUS’E propose des ateliers collectifs à distance HARMONIE VOCALE ET SONORE, animée par Isabelle Marié-Bailly, Sophie Conte et Héloïse Varquet.
Vidéo de présentation CONFERENCE-DEBAT « Apprivoisons les acouphènes en interdisciplinarité » JEUDI 15 JUIN 2023 en partenariat avec le CHU d’Orléans
Une cinquantaine de personnes, soignant ou soigné, musicien ou non, y ont participé en y partageant leurs questions, réflexions, expériences, en intelligence collective, sous diverses formes : ateliers, film, conférence-débats, stands d’information, expositions sonores, mini-concerts improvisés …
Ce que je crois dire Ce que je dis Ce que vous avez envie d’entendre Ce que vous croyez entendre Ce que vous entendez Ce que vous avez envie de comprendre Ce que vous croyez comprendre Ce que vous comprenez Il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même…
Depuis la nuit des temps l’histoire des pères et des mères prospère Sans sommaire et sans faire d’impairs, j’énumère pêle-mêle, pères, mères Il y a des pères détestables et des mères héroïques Il a des pères exemplaires et des merdiques Il y a les mères un peu pères et les pères mamans Il y a les pères intérimaires et les permanents Il y a les pères imaginaires et les pères-fiction Et puis les pères qui coopèrent à la perfection Il y les pères sévères et les mercenaires Les mères qui interdisent et les permissions Y a des pères nuls et des mères extra, or dix mères ne valent pas un père Même si dix pères sans mère sont du-per, c’est clair Y a des pères et des beaux-pères comme des compères qui coopèrent Oubliant les commères et les langues de vipère Il y a les reum-ères qui cherchent des repères Refusant les pépères amorphes Mais les pauvres se récupèrent les experts du divorce Il y a les pères outre-mer qui foutent les glandes à ma mère Les pères primaires, les perfides, les personnels qu’ont le mal de mer Ceux qui laissent les mères, vexent et les perplexes
Moi, mon père et ma mère sont carrément hors pair Et au milieu de ce récit Je prends quelques s’condes, je tempère Pour dire à ma mère et à mon père « Merci ! »
Il y a une mère candide et un père aimable Il y a une mère rigide et imperméable Il y a des pères absents et des mères usées Il y a des mères présentes et des perfusées Il y a des mères choyées et des mères aimées Il y a des pères fuyants et des périmés Il y a la mère intéressée et la mère vile L’argent du père en péril face à la mercantile Il y a les pensions alimentaires, les pères-crédit Des pères du week-end et des mercredis Y a des pères hyper forts et des mères qui positivent Ou les coups de blues qui perforent les mères sans perspectives Mais s’il est persécuté, le père sait quitter Et si la mère pleure c’est l’enfant qui perd Mais si la mère tue l’amertume, la magie s’éveille Et au final, qu’elle soit jeune ou vieille la mer veille
Moi, mon père et ma mère sont carrément hors pair Et au milieu de ce récit Je prends quelques s’condes, je tempère Pour dire à ma mère et à mon père « Merci ! »
Il y a les mères qui désespèrent à cause des amourettes Perpétuellement à la recherche d’un homme à perpète Il y a la mère célibataire persuadée de n’être personne Et qui attend dans ses chimères que derrière la porte, un père sonne Il y a les mères soumises et les pères-pulsion Il y a les mères battues et les percussions Il y a les mères en galère à cause des pervers, des perturbés Alors, il y a la mère qui s’ casse, si elle est perspicace En revanche, si le père et la mère s’acoquinent et vont s’ faire mettre Si je peux me permettre, la tension est à dix mille ampères Car, quand le père est en mer et que la mère obtempère, C’est la hausse du mercure car le père percute et la mère permute Le père tend sa perche et la mère se rit de cette performance De ce perforant impertinent Telles sont les péripéties du père dur face à l’éphémère
Moi, mon père et ma mère sont carrément hors pair Et à la fin de ce récit Je prends quelques s’condes, je tempère Pour dire à ma mère et à mon père « Merci ! »
Il était un grand mur blanc ? nu, nu, nu, Contre le mur une échelle ? haute, haute, haute, Et, par terre, un hareng saur ? sec, sec, sec.
Il vient, tenant dans ses mains ? sales, sales, sales, Un marteau lourd, un grand clou ? pointu, pointu, pointu, Un peloton de ficelle ? gros, gros, gros.
Alors il monte à l’échelle ? haute, haute, haute, Et plante le clou pointu ? toc, toc, toc, Tout en haut du grand mur nu ? nu, nu, nu.
Il laisse aller le marteau ? qui tombe, qui tombe, qui tombe, Attache au clou la ficelle ? longue, longue, longue, Et, au bout, le hareng saur ? sec, sec, sec.
Il redescend de l’échelle ? haute, haute, haute, L’emporte avec le marteau ? lourd, lourd, lourd, Et puis, il s’en va ailleurs ? loin, loin, loin.
Et, depuis, le hareng saur ? sec, sec, sec, Au bout de cette ficelle ? longue, longue, longue, Très lentement se balance ? toujours, toujours, toujours.
J’ai composé cette histoire ? simple, simple, simple, Pour mettre en fureur les gens ? graves, graves, graves, Et amuser les enfants ? petits, petits, petits.
Chanson Le Chasseur par Michel Delpech
Il était cinq heures du matin On avançait dans les marais Couverts de brume J’avais mon fusil dans les mains Un passereau prenait au loin De l’altitude Les chiens pressés marchaient devant Dans les roseaux
Par dessus l’étang Soudain j’ai vu Passer les oies sauvages Elles s’en allaient Vers le midi La Méditerranée
Un vol de perdreaux Par dessus les champs Montait dans les nuages La forêt chantait Le soleil brillait Au bout des marécages
Avec mon fusil dans les mains Au fond de moi je me sentais Un peu coupable Alors je suis parti tout seul J’ai emmené mon épagneul En promenade Je regardais Le bleu du ciel Et j’étais bien
Par dessus l’étang Soudain j’ai vu Passer des oies sauvages Elles s’en allaient Vers le midi La Méditerranée
Un vol de perdreaux Par dessus les champs Montait dans les nuages La forêt chantait Le soleil brillait Au bout des marécages
Et tous ces oiseaux Qui étaient si bien Là-haut dans les nuages J’aurais bien aimé les accompagner Au bout de leur voyage
Oui tous ces oiseaux Qui étaient si bien Là-haut dans les nuages J’aurais bien aimer les accompagner Au bout de leur voyage
Prochaine réunion de présentation de l’équipe pluridisciplinaire Acouphènes d’Orléans : Jeudi 11 décembre 2025 de 19h à 21hau CHU d’Orléans. inscription
ATELIERS EXPERIMENTATION-RECHERCHE-FORMATION EN ACOUPHONOLOGIE
Isabelle Marié-Bailly souhaite diffuser son approche thérapeutique auprès des soignants, notamment les orthophonistes désireuses d’intégrer des équipes pluridisciplinaires, en leur proposant une formationsous forme d’ateliers-expérimentation en lien avec une future recherche clinique au CHU d’Orléans : « Effets neuromodulateur du renforcement audio-proprio-phonatoire sur les acouphènes subjectifs, objectivés par EEG HD ».
JNA 2022 : »Entendons-nous bien »
En partenariat avec la CAMIEG, visioconférence le 2 mars 2022 et 3 ateliers, « Apprivoisons les acouphènes » : mercredi 16, 23, 30 mars 2022.
Atelier 1 Médiations sonores : Expérimentation d’auto-émission sonore par des mouvements fins de la langue et des lèvres et de discrimination des fréquences sonores imitant les acouphènes (sifflantes) ou les masquant (chuintantes =bruits blancs), permettant de les apprivoiser.
Atelier 3 Médiations sonores : Explication et expérimentation de l’impact de l’univers sonore, musical et vocal sur les acouphènes et l’hyperacousie, à partir de la chanson « la mer » de Charles Trenet.
SEANCES DETENTE AUDIO
Ecoutez les inductions de détente en bain sonore, proposées par Isabelle Marié-Bailly
Isabelle Marié-Bailly les utilise notamment auprès des personnes acouphéniques et hypercousiques pour favoriser l’ouverture de leur champs de conscience, ici et maintenant, et défocaliser leur attention tout en visant la fluidité et la coordination du geste vocal et du geste corporel.
Visualisation des fréquences des sons produits par l’appareil phonatoire (consonnes, voyelles), permettant de comprendre la réalité physique et d’analyser ses propres émissions sonores afin d’apprivoiser l’univers sonore.
Nous étions une douzaine de chanteurs à jouer avec nos voix en mouvements lors de la session du stage VOIX CORPS COMMUNICATION du 12 mars 2022 : en voici les enregistrements, pour chanter et danser avec nous !